Dans les jeux coopératifs, tous les joueurs se tiennent la main en se lançant des regards humides empreints de sollicitude et de complicité. Eux, qui autrefois rivalisaient dans un chafouinage confit dans la moquerie et l'ironie cinglante, retrouvent dans ces instants d'ententes cordiales la source qui harmonise les cœurs d'individualistes dans un concert à l'unisson contre l'adversité.
Grande leçon d'humanité dans ce monde habitué, résigné et à la fois résolu à la compétitivité avide et cruelle.
Et puis il y a les jeux semi-coopératifs...
C'est un mot un petit peu idiot mais qui vous colle un bon look de gars sérieux dans une news. Parce qu'entre nous tous les jeux sont semi-un peu-dans le genre-forcément-coopératif. La preuve, on joue ensemble...
Pourtant, comme d'autres avant lui, "Mousquetaires du Roy" fait dans le semi-coopératif. Comprenez par là que la plupart des joueurs vont essayer de s'épauler pour résoudre les challenge proposés par le jeu qui sont eux-mêmes dirigés par le vilain méchant boss de début et fin de niveau.
Tous pour un et une contre tous.
D'un côté des mousquetaires fringants parcourant la France (enfin surtout Paris et La Rochelle) et de l'autre la splendide mais perfide Milady.
On y retrouve des éléments propres à s'immerger dans l'ambiance du célèbre feuilleton de Dumas avec ses lieux, des personnages personnalisés, du matos pour s'équiper, des illustrations BD, ...
Voilà un nouveau visage que nous présente l'éditeur Ystari qui nous avait habitué à de la qualité dans du jeu plutôt orienté gestion.
Nous en parlions déjà plus tôt et vous pouvez trouver ça en cliquant ici.
Voici donc que si vous n'êtes pas allé au salon d'Essen, vous pouvez désormais croiser le fer dans toutes les bonnes boutiques. Youpi non ?
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